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Morbius
5 effrayantes métamorphoses de cinéma
Alors que Morbius, dernier né du multivers Marvel, s’apprête à conquérir les salles obscures, retour sur ces grands films de métamorphose qui ont assurément inspiré la trajectoire du Dr. Morbius, personnage oscillant entre élégant scientifique et chauve-souris assoiffée de sang.
Alors que Morbius, dernier né du multivers Marvel, s’apprête à conquérir les salles obscures, retour sur ces grands films de métamorphose qui ont assurément inspiré la trajectoire du Dr. Morbius, personnage oscillant entre élégant scientifique et chauve-souris assoiffée de sang.
Gravement atteint d’une rare maladie sanguine depuis la naissance, Michael Morbius est devenu l’un des plus brillants biochimistes de sa génération. Désespéré face à l’incurabilité de son mal et l’échec de ses expériences, il devient son propre cobaye et tente le tout pour le tout en s’inoculant du sang de chauve-souris. Il s’apprête malheureusement à payer très cher le prix de sa guérison puisqu’une part de lui-même semble hors de contrôle…
Grand ennemi de Spider-Man dans les comics d’origine, Morbius s’impose comme l’un des « supervilains » les plus fascinants de l’univers Marvel ; mais est-il aussi mauvais qu’il en a l’air ? En lutte perpétuelle avec lui-même, Morbius, campé avec talent par l’excentrique Jared Leto, rejoue ainsi la dualité d’un Dr. Jekyll et Mr. Hyde…
Pour aller plus loin, la rédaction a sélectionné 5 films de métamorphose parmi les plus marquants :
JEKYLL ET MR. HYDE (1941)
Adapté du roman de Robert Louis Stevenson publié en 1886, devenu une référence en ce qu’il donne à voir la dualité entre « l’ange et le démon » au sein de chacun d’entre nous, ce film signé Victor Fleming (Le Magicien d’Oz) reprend l’histoire du scientifique Harry Jekyll. Ce dernier décide de boire sa propre potion, censée « diviser » son âme, et se transforme en un être à l’appétit meurtrier… Échec à sa sortie, cette version hollywoodienne du livre a été largement réhabilitée depuis ; difficile de ne pas faire le parallèle entre ce cas de dissociation et celui du Dr. Morbius.
TEDDY (2021)
Dans le grand bestiaire des métamorphoses, impossible de faire l’impasse sur la légende du lycanthrope, cet être qui se transforme en loup mangeur d’hommes à chaque pleine lune et dont l’origine est encore débattue chez les historiens. Récemment, les jumeaux Ludovic et Zoran Boukherma (Willy 1er) se sont emparés du mythe à leur manière et ont signé une épatante fable horrifico-sociale, portée par l’attachant Anthony Bajon (La Prière). Ce dernier campe Teddy, un jeune homme rebelle aux prises avec d’étranges pulsions animales… Irrésistible, Teddy mêle habilement l’épouvante à un ton pop et décalé.
LA MOUCHE (1986)
S’il est adapté d’un roman puis d’un film réalisé en 1958, le chef-d’œuvre de David Cronenberg a fait de l’ombre à ses prédécesseurs tant il s’est imposé comme la référence du body horror, sous-genre basé sur l’altération du corps humain. Peu surprenant que son parangon soit un film de métamorphose, où l’on suit un jeune biologiste en passe de mettre au point une machine à téléporter. Mais alors qu’il la teste, une mouche s’infiltre dans l’appareil… Un film à ne pas mettre devant tous les yeux, bien qu’il donne aussi à voir une bouleversante histoire d’amour portée par Jeff Goldblum et Geena Davis.
LA FÉLINE (1942)
Réalisé aux États-Unis par le Français Jacques Tourneur, La Féline imbrique la métamorphose à la figure de la « croqueuse d’hommes » dans l’imaginaire collectif. Le cinéaste s’intéresse à une malédiction qui touche les femmes : au moment de l’acte sexuel, à la manière des mantes religieuses, ces dernières se transforment en panthère et dévorent leur partenaire. Persuadée qu’elle est touchée par ce mal, une styliste serbe campée par Simone Simon s’apprête pourtant à épouser un homme… Par le sens de la suggestion propre à son réalisateur, La Féline est devenu culte et a été adapté en 1982 par le cinéaste Paul Schrader.
MAGGIE (2015)
Dans ce premier long métrage indépendant qui revisite le film de morts-vivants, Henry Hobson (Bad Teacher) confie à Arnold Schwarzenegger (Terminator) et Abigail Breslin (Little Miss Sunshine) les rôles de Wade et Maggie, un père et sa fille livrés à eux-mêmes dans un monde où une étrange pandémie transforme les humains en zombies. Lorsque Wade apprend que sa fille a été contaminée, il fait tout pour rester à ses côtés jusqu’au bout… Délaissant l’horreur au profit du drame, le cinéaste filme pour la première fois la « zombification » d’un personnage sur un mode intimiste : une réussite.
Visuel de couverture : Jared Leto – Morbius | Copyright 2021 CTMG, Inc. All Rights Reserved
30 mars 2022