Moonfall

Ces films où le ciel nous tombe sur la tête

C’est une première pour Roland Emmerich : le réalisateur qui a passé sa vie à mettre en scène l’apocalypse – qu’elle repose sur une invasion extraterrestre (Independence Day) ou sur le changement climatique (Le Jour d’après) –, s’attaque aujourd’hui à un scénario mêlant menace cosmique et théories du complot.

Moonfall suit en effet une équipe composée de deux astronautes et d’un complotiste déjanté, confrontés à la collision prochaine de la Lune avec la Terre. Pour sauver l’humanité, ils vont effectuer un voyage express direction l’astre lunaire… où les attend une improbable découverte, susceptible de donner raison aux plus folles théories.

Pour se préparer à l’inéluctable, rien de mieux qu’un tour d’horizon des films où le ciel menace de nous tomber sur la tête :

LE CHOC DES MONDES (1951)

Ancêtre des films catastrophe signés Roland Emmerich, ce film réalisé par Rudolph Maté s’intéresse à l’impact imminent d’une immense planète avec la Terre, à la différence qu’ici quarante personnes triées sur le volet ont droit à leur ticket pour coloniser son satellite. Non dénuée de charme rétro, cette série B regroupe déjà tous les ingrédients du genre : scènes spectaculaires mais aussi étude des passions humaines et satire politique.

MELANCHOLIA (2011)

Ce chef-d’œuvre de Lars von Trier est un ovni du genre puisqu’il conte la fin du monde via la sphère intime. Une jeune mariée traverse une sévère dépression quand, en parallèle, une planète nommée « Melancholia » s’apprête à percuter la Terre… D’une beauté picturale à couper le souffle, Melancholia apparaît comme une réflexion en forme de requiem cosmique sur notre propre inanité face à un monde voué à sa perte.

ARMAGGEDON (1998)

Sous ce titre biblique se cache un film catastrophe réalisé par Michael Bay (Pearl Harbor), réalisateur rendu célèbre par son goût pour la destruction et le gigantisme des effets spéciaux. Ici, il offre à Bruce Willis le rôle d’un spécialiste en forage pétrolier qu’on transforme, le temps d’une mission, en astronaute ; aux prises avec un astéroïde censé détruire la Terre, il doit se poser dessus pour y placer une charge nucléaire… Une entreprise bien périlleuse.

JUSQU’À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SÉPARE (2012)

Que feriez-vous avant la fin du monde ? Lorene Scafaria se pose la question dans ce film catastrophe qui délaisse le spectacle au profit de l’introspection et du quotidien. Résultat ? Une comédie romantique portée par les attachants Steve Carrell et Keira Knightley qui vivent un amour naissant quand, dans le même temps, un astéroïde menace la planète. De quoi confirmer l’importance du désir , même en temps d’apocalypse !

DONNIE DARKO (2001)

Passé inaperçu à sa sortie, ce film signé Richard Kelly n’a pas tardé à devenir ultra culte, révélant au passage le jeune Jake Gyllenhaal. Entre la mélancolie teen d’un Richard Linklater (Boyhood) et l’opacité d’un David Lynch, cette œuvre apocalyptique dépeint les aventures de Donnie, un ado perturbé par des hallucinations. Un grand lapin lui apparaît pour lui prédire l’imminence de la fin du monde, symboliquement liée à… la chute d’un réacteur d’avion dans sa chambre.