Les immanquables

Quels films irez-vous voir cette semaine ?

MY HERO ACADEMIA

Phénomène de la scène manga, My Hero Academia installe son intrigue dans un monde divisé entre ceux qui possèdent un superpouvoir et ceux qui n’en ont pas. Un collégien s’en voit offrir un et intègre une académie de superhéros… Dans cet opus, un affrontement se prépare entre ces derniers et une organisation baptisée Humarise, qui les considère comme des parasites. Les apprentis de l’académie sont appelés à la rescousse et doivent trouver une solution afin de sauver leur planète en péril… Incontournable.

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PRESQUE

Quand l’illustre « Inconnu » Bernard Campan rencontre Alexandre Jollien, philosophe atteint d’infirmité, ça donne un film explosif sur une autre collision improbable : celle entre un croque-mort et un livreur de légumes, forcés de faire un bout de chemin ensemble malgré leur caractère opposé. Du moins le croient-ils… Le duo d’acteurs-réalisateurs signent là une ode mémorable aux amitiés surprises.

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LES PROMESSES

Après La Mécanique de l’ombre (2017), Thomas Kruithof assoit son goût pour un cinéma sous haute tension. Dans Les Promesses, Isabelle Huppert campe une maire du 93 qui, avec son directeur de cabinet (Reda Kateb), tente de sauver une cité déshéritée avant son départ de la scène politique. Mais lorsqu’elle est approchée pour devenir ministre, ses ambitions refont surface et sa promesse ne tient plus qu’à un fil… Un deuxième long métrage d’une maîtrise remarquable qui interroge les mécaniques du pouvoir et la difficulté de contenter tout le monde.

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UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN

Actrice césarisée de premier plan, Sandrine Kiberlain insuffle une passion qui lui ressemble à son premier long métrage. La brillante Rebecca Marder de la Comédie-Française (qui figure dans notre sélection des nouveaux visages du cinéma français) y campe Irène, jeune juive qui vit l’élan de ses 19 ans et ses rêves de théâtre dans le Paris houleux de 1942. Un film au diapason de l’optimisme réjouissant de son personnage principal, aussi désinvolte que la jeunesse et aussi grave que l’Occupation.

ADIEU PARIS

Dans son quatrième film, le touche-à-tout Edouard Baer s’entoure d’une troupe de visages emblématiques du cinéma français (dont Pierre Arditi, Daniel Prévost, François Damiens, Benoît Poelvoorde ou encore Gérard Depardieu) et, non sans un plaisir jubilatoire, invite cette génération de têtes brulées à la table d’un bistro parisien. En résulte, sur fond de joutes verbales acérées, un huis clos imprévisible et pétaradant.

UN MONDE

Avec son premier long métrage, la réalisatrice belge Laura Wandel s’immisce dans une cour d’école primaire pour y ausculter la violence à l’œuvre, le tout à travers le calvaire d’une fillette qui, impuissante, assiste au harcèlement dont est victime son grand frère. Sans détour, cet implacable « thriller scolaire » promet d’alerter sur la cruauté, souvent déconsidérée, des rapports de domination auxquels se livrent les enfants.

NOS ÂMES D’ENFANTS

L’inénarrable Joaquin Phoenix (Her, Joker) livre une bouleversante partition dans ce film au noir et blanc diaphane. Il y campe un journaliste radio troublé dans sa solitude par Jesse, le jeune fils de sa sœur qu’il doit garder quelques jours. Ensemble, ils vont s’apprivoiser et apprendre à savourer un quotidien fait de peu de choses, si ce n’est d’amour à partager.

L’ENNEMI

Après Noces (2016), le Belge Stephan Streker s’inspire à nouveau d’un fait divers : l’affaire Bernard Wesphael, cet homme politique soupçonné d’avoir assassiné sa femme dans une chambre d’hôtel, finalement acquitté en 2016. De ce point de départ, le cinéaste tire un thriller labyrinthique avec Jérémie Renier (Albatros) et Alma Jodorowsky (Le Choc du futur) dans les rôles de l’accusé et de la victime.