JURASSIC WORLD

Le film-somme de la saga ?

Débutée en 2015, la saga Jurassic World emprunte directement son concept à celui du grand classique Jurassic Park. Installés au cœur du célèbre parc d’attractions peuplé par des dinosaures ressuscités par la science, ces films ont pris le parti de réactualiser la franchise sur le mode de l’action survitaminée et de la modernisation des effets spéciaux. Sur un mode quasi documentaire, on assiste à la méticuleuse reconstitution d’une scène de vie au temps de la préhistoire. Naviguant entre les échelles, la caméra se déplace d’un dinosaure à l’autre, tous détaillés à la perfection. Jurassic World promet ainsi de dépasser la fiction et d’investir un réalisme à couper le souffle, brouillant les frontières entre trucage et réalité, passé et présent. En un clin d’œil, nous voilà d’ailleurs propulsés « 65 millions d’années plus tard », lorsqu’un hélicoptère tente de rattraper un T-Rex échappé du parc.

Un clin d’œil bienvenu

L’autre pari de cet opus semble tenir à sa plus grande fidélité vis-à-vis de l’œuvre de Steven Spielberg. Emplies de nombreuses références, ces premières images donnent même à voir le fameux moustique qui aurait permis au Dr. John Hammond de redonner vie aux dinosaures. Plus tard, la scène de chasse au T-Rex se déroule… dans un drive-in plein à craquer. Le souvenir de cette longue séquence entre le prédateur et un pick-up du parc dans le Jurassic Park originel, revient immédiatement en mémoire. Renversant les voitures sur son passage, le redoutable saurien finit par mettre fin à la projection. Une manière de briser une nouvelle fois les frontières, y compris le quatrième mur, comme de renouer avec l’essence de la franchise.

Une affirmation d’autant plus vraie que cet épisode fera appel aux personnages emblématiques de Jurassic Park : on devrait donc y revoir Sam Neill, Jeff Goldblum et Laura Dern. Pour le confirmer, rendez-vous en salles le 8 juin prochain.