Encanto

Enchantement colombien

C’est au cœur des montagnes colombiennes, dans un endroit mystérieux niché au cœur de la forêt, que vit les Madrigal. Cette famille élargie habite une maison enchantée dans une cité pleine de vie, un endroit merveilleux baptisé Encanto. Chacun des enfants de la famille est doté d’une faculté magique allant d’une force surhumaine au pouvoir de guérison. Seule la jeune Mirabel n’a reçu aucun don particulier. Mais lorsque la magie de l’Encanto se trouve menacée, la seule enfant ordinaire de cette famille extraordinaire va se révéler leur unique espoir…

Réalisé par Byron Howard, Jared Bush (duo auquel on doit Zootopie, Oscar du Meilleur film d’animation en 2016) et Charise Castro Smith – nouvelle venue dans l’animation –, Encanto travaille avec créativité les rapports familiaux. Un sujet que Charise Castro Smith connaît bien puisqu’elle s’est attachée à la psychologie et aux relations interpersonnels, le tout au contact d’éléments fantastiques, dans des épisodes des séries L’Exorciste et The Haunting of Hill House. Il faut dire que le charme d’Encanto repose grandement sur le rapport particulier qu’entretiennent les Madrigal avec sa maison, personnage à part entière qui s’anime à l’envi, mais aussi sur la question de la place qu’on occupe au sein de sa famille.

Car au gré des interrogations de Mirabel – qui ne comprenait guère pourquoi elle n’est dotée d’aucune particularité magique –, c’est toute la réflexion sur l’appartenance à la famille, à une communauté, qui s’exprime. L’envie, la déception, l’espoir et l’amertume se mêlent chez cette jeune fille très émouvante qui va comprendre l’importance de se tracer son propre chemin et de chérir sa personnalité unique.

Un Disney imaginatif, gorgé des couleurs de l’Amérique du Sud et de chants entraînants, autour d’une question charnière. Aussi enchanteur que son titre…