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SCREAM
La saga en 5 scènes cultes
À l’occasion du cinquième volet des films cultes lancés par Wes Craven, décédé en 2015, retour sur les scènes qui ont fait la réputation de la franchise.
À l’occasion du cinquième volet des films cultes lancés par Wes Craven, décédé en 2015, retour sur les scènes qui ont fait la réputation de la franchise.
SCREAM - La saga en 5 scènes cultes - ILLIMITÉ
En 1996, Wes Craven (Les Griffes de la nuit, La Colline a des yeux) réalise Scream et jette un pavé dans la mare des slasher movies, ces films où un psychopathe déchiquette ses victimes à la chaîne. Le genre renaît de ses cendres en subvertissant les codes du slasher sur un mode satirique avec ce film où un tueur masqué sévit dans la paisible ville de Woodsboro. C’est le premier d’une série de quatre opus aussi ludiques qu’effrayants.
Dans Scream 5, réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, l’action prend place dix ans après le quatrième volet, et les fameux survivants (interprétés par Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette) des précédents chapitres luttent pour démasquer à nouveau le tueur Ghostface…
Premier essai sans Wes Craven, le film s’inscrit dans l’héritage d’une saga émaillée de scènes cultes :
APPEL MASQUÉ (SCREAM, 1996)
Une soirée calme, une jeune fille seule à la maison… et un coup de téléphone. Une voix demande : « Quel est ton film d’horreur préféré ? ». Problème : à l’autre bout de fil se trouve le tueur, bien décidé à massacrer l’innocente. D’une tension exponentielle, cette scène inaugurale sacrifie la star annoncée du film, Drew Barrymore, en dix minutes.
PORTE CONDAMNÉE (SCREAM, 1996)
Partie chercher des bières au garage, une jeune fille (campée par Rose McGowan, qu’on retrouvera en Scream Queen dans Boulevard de la mort de Tarantino) est confrontée à Ghostface, qu’elle affronte avant de tenter une fuite… par la chatière. Alors qu’elle est prise au piège, le tueur actionne la porte du garage ; s’ensuit l’une des morts les plus grotesques du cinéma d’horreur.
DERNIÈRE SÉANCE (SCREAM 2, 1998)
Comment innover après avoir tant marqué les esprits ? En poussant à fond la mise en abyme. Dans Scream 2, la salle de cinéma se substitue ainsi à la maison et devient le théâtre d’un meurtre sanglant, cette fois perpétré sur Jada Pinkett Smith (Matrix Reloaded). C’est bien connu : devant un film d’horreur, personne ne vous entend crier…
MAUVAIS SCRIPT (SCREAM 3, 2000)
Avec un sens ludique inégalé, Scream 3 voit plusieurs scènes se dérouler dans les studios de Stab, la franchise fictive qui inspire les meurtres de chaque opus. En l’occurrence, une actrice embauchée pour Stab se confronte au « vrai » Ghostface… dans la salle où sont stockés les couteaux (factices) pour les besoins du film dans le film.
À COUTEAUX TIRÉS (SCREAM 4, 2011)
Jamais à court d’idées outrancières, Wes Craven trouve encore le moyen de réinventer sa scène inaugurale. Dans le quatrième volet de la saga, il prend acte du fait que les spectateurs ne sont plus jamais surpris par les films d’horreur… et s’amuse donc à tromper leurs attentes, quitte à verser dans l’autodérision en se moquant de son propre discours méta. Jouissif.
Visuel de couverture : Scream | Copyright Paramount Pictures
En salles le
12 janvier 2022
12 janvier 2022