Sans filtre

Une bande-annonce qui tangue

Un capitaine marxiste et un milliardaire soviétique sont sur un bateau… Ce qui commence comme une mauvaise devinette est pourtant le point de départ de l’intrigue de Sans Filtre (Triangle of Sadness en VO), la seconde Palme d’Or de l’irrévérencieux Ruben Östlund, après The Square en 2017.

Si la première était une satire du monde de l’art contemporain, la deuxième est une radiographie acerbe de la lutte des classes…à l’échelle d’un yacht de croisière. À bord de celui-ci, est réunie une petite élite de vacanciers (mannequins, influenceurs, milliardaires…) triés sur le volet et choyés par le personnel du bateau. Les événements prennent une tournure inattendue lorsqu’une violente tempête éclate et menace le confort des passagers…

LA CROISIÈRE S’AMUSE

La bande-annonce ne tarde pas à dévoiler l’ampleur de la catastrophe à laquelle va se heurter tout ce beau monde. En parfait mélange des péripéties de Titanic (1997) et des éructations imagées de La Grande Bouffe (1973), Sans filtre entend bien faire pâlir (d’envie ?) les spectateur·ices à l’estomac bien accroché. Départ prévu le 28 septembre prochain !

^{Visuel de couverture : Woody Harrelson, Arvin Kananian – Sans filtre | Copyright Plattform-Produktion}