Sandrine Kiberlain

présente son premier film

Si elle s’était déjà essayée à la réalisation en 2016 avec un court métrage remarqué, Bonne figure, la comédienne Sandrine Kiberlain plonge dans le grand bain avec un premier film où l’élan de vie s’exprime dans chaque scène, où il n’est rien de plus important que de vivre, malgré un contexte d’une violence extrême. Présenté à la Semaine de la Critique cette année à Cannes, Une jeune fille qui va bien a également reçu un accueil très chaleureux – rien de moins qu’une standing ovation – lors de son avant-première au Festival international du film indépendant de Bordeaux le week-end dernier.

Eté 1942, Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse, sans réelle conscience de la menace qui gronde autour d’elle.

Emmenée par la brillante Rebecca Marder de la Comédie-Française, Une jeune fille qui va bien exprime tout le désir de cinéma nourrit par Sandrine Kiberlain tant on y trouve un intérêt pour le rythme, un amour des comédiens et un sens certain de la photographie, inspirée d’une variété de références. La bande-annonce offre un aperçu de l’univers travaillé par la réalisatrice dans une attention précise aux détails et à l’épure. Un premier long métrage qui ne manque pas de références à la propre vie de Sandrine Kiberlain, dont la puissance de narration est tout à fait remarquable.

Une jeune fille qui va bien – En salles le 26 janvier 2022