RESIDENT EVIL

Aux origines du mal

À l’ombre de la ville minière de Raccoon City, le géant pharmaceutique Umbrella Corporation a orchestré de mystérieuses expériences sur ses habitants qui finissent par se changer en d’horribles créatures. Pour enquêter sur le phénomène, les autorités vont faire intervenir l’unité d’élite des STARS (Special Tactics and Rescue Service), qui ne se doute pas encore de l’ampleur du problème…

Bienvenue à Raccoon City : le titre de ce premier volet d’une toute nouvelle saga ne ment pas. Inspiré des deux premiers jeux vidéo Resident Evil à être sortis sur le marché (respectivement en 1996 et 1998, aux balbutiements du genre), le film de Johannes Roberts revient à cette ville séminale et aux lieux qui la caractérisent, à savoir son commissariat et son manoir, où se déroulaient les expérimentations d’Umbrella. Immense succès commercial qui trouva sa place dans le Guinness des records, cette première saga de films fut vivement critiquée par des fans déçus de sa trop grande prise de distance avec le matériau d’origine.

Un reboot plus vrai que nature

Cette fois porté par Kaya Scodelario, star de la série Skins et des différents volets du Labyrinthe, le Resident Evil de Johannes Roberts se veut une transcription cinématographique des jeux vidéo à tous les étages. Décors, costumes, objets emblématiques, créatures… Tout a été pensé au millimètre près afin que les fans aient le sentiment d’évoluer « dans » leur jeu favori. En résulte une mémorable atmosphère brumeuse et des scènes d’action à l’ébouriffant potentiel vidéoludique, immersives à souhait. Affrontant une exceptionnelle diversité de monstres et autres humains zombifiés par la radioactivité, tous effrayants de réalisme, la fine équipe des STARS devra faire preuve de sang-froid pour venir à bout du terrible secret que cache Raccoon City…