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L'Iran, terre de cinéma
À l’UGC Ciné Cité Les Halles
Rendez-vous à l’UGC Ciné Cité Les Halles du 12 au 18 octobre pour (re)découvrir une sélection de 7 films sur l’Iran d’aujourd’hui.
Rendez-vous à l’UGC Ciné Cité Les Halles du 12 au 18 octobre pour (re)découvrir une sélection de 7 films sur l’Iran d’aujourd’hui.
L'Iran, terre de cinéma - À l'UGC Ciné Cité Les Halles
UNE FEMME IRANIENNE de Negar Azarbayjani (2015)
Pour son premier (et unique) long-métrage, la réalisatrice Negar Azarbayjani narre la rencontre de Rana, une femme qui travaille en tant que conductrice de taxi pour subvenir aux besoins de sa famille pendant que son mari est en prison, et Eddie, un jeune homme transgenre qui tente désespérément de quitter le pays pour échapper à un mariage forcé… Un film poignant sur la condition des femmes et des minorités de genre en Iran, d’autant plus signifiant dans le contexte actuel.
Mercredi 12 octobre à 20h
NAHID de Ida Panahandeh (2016)
Nahid, récemment divorcée, vit seule avec son fils dans une petite ville d’Iran. La coutume veut que la garde de l’enfant revienne au père, mais ce dernier a accepté de lui laisser à une seule condition : elle ne doit pas se remarier. La situation se complique lorsque la jeune femme rencontre un nouvel homme bien décidé à l’épouser… Un magnifique portrait de femme, qui nous rappelle que pour les Iraniennes, la liberté a parfois un prix difficile à payer.
Jeudi 13 octobre à 20h
LES NUITS DE MASHHAD d’Ali Abbasi (2022)
Iran, 2001. Une journaliste originaire de Téhéran (Zar Amir Ebrahimi, lauréate du Prix d’Interprétation Féminine au Festival de Cannes 2022) enquête sur une série de féminicides survenus dans la ville sainte de Mashhad. Elle découvre très vite que les autorités locales n’ont pas vraiment à cœur de résoudre cette affaire. Ces crimes sont pourtant revendiqués par un seul homme, qui prétend purifier la ville de ses péchés en s’attaquant la nuit aux prostituées… Un œuvre choc et infiniment politique, tout droit venue de l’imagination sans borne du réalisateur du fantasque Border (2019).
Vendredi 14 octobre à 20h
Un débat se tiendra à l’issue de la projection en présence de Zar Amir Ebrahimi
LEILA ET SES FRÈRES de Saeed Roustaee (2022)
Au cœur d’un Iran frappé de plein fouet par une crise économique majeure, la famille de Leila croule sous les dettes. Mais la jeune femme a un plan : elle va réunir toutes leurs économies pour monter une affaire avec ses frères. En recherche d’un dernier soutien financier, la fratrie apprend au même moment que leur père promet une importante somme d’argent à leur communauté afin d’en devenir le nouveau parrain… Après l’impactant La Loi de Téhéran (2021), Saeed Roustaee poursuit avec brio son exploration des failles de la société iranienne.
Samedi 15 octobre à 20h
LE DIABLE N’EXISTE PAS de Mohammad Rasoulof (2021)
Heshmat, père de famille a priori modèle, est gangrené par les actes qu’il doit commettre pour le compte du régime iranien. Ailleurs, c’est Pouya, un jeune conscrit qui refuse de passer l’épreuve initiatique lui ordonnant de tuer un prisonnier, ou Javad qui doit, lui, assumer d’avoir joué les bourreaux devant sa belle-famille. Enfin, on suit Bharam, un ancien médecin condamné à l’exil qui ne parvient pas à révéler son secret à sa nièce. Mohammad Rasoulof – emprisonné depuis juillet dernier pour sa « trop grande liberté de parole » – signe une fresque époustouflante en quatre chapitres sur les destins meurtris par la peine de mort en Iran.
Dimanche 16 octobre à 20h
LA PERMISSION de Soheil Beiraghi (2018)
Afrooz est la capitaine de l’équipe féminine de futsal en Iran. Après 11 ans de travail acharné, son rêve devient réalité : l’Iran est en finale de la Coupe d’Asie des nations. Alors qu’elle s’apprête à partir pour la Malaisie, elle apprend que son mari lui interdit de quitter le territoire. Pour le bien de son équipe, Afrooz va devoir redoubler d’efforts pour tenter de le faire changer d’avis… Inspiré d’une histoire vraie, le second long-métrage du cinéaste donne à voir la manière dont la misogynie institutionnalisée prive les Iraniennes de leur indépendance.
Lundi 17 octobre à 20h
TROIS VISAGES de Jafar Panahi (2018)
Dans la lignée du cinéma d’Abbas Kiarostami – dont il a été l’assistant –, le long-métrage de Jafar Panahi brouille savamment les frontières entre fiction et documentaire. Sous son propre rôle, il se fait le compagnon de voyage de l’actrice Behnaz Jafari, qui décide de venir en aide à une jeune fille recluse dans un village isolé où les traditions continuent de dicter la vie locale. Le film a reçu le Prix du Scénario au Festival de Cannes en 2018. Une récompense d’autant plus symbolique que le cinéaste, interdit de quitter le territoire à la suite de sa condamnation en 2010, n’aura jamais pu la recevoir en mains propres.
Mardi 18 octobre à 20h
Visuels de couverture : Taraneh Alidoosti – Leila et ses frères | Copyright Amirhossein Shojaei / Ghazal Shakeri – Une Femme Iranienne | Copyright D.R. / Sareh Bayat – Nahid | Copyright Habib Madjidi