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Ducobu président !
Un condensé d’humour buissonnier
Pour la seconde fois, l’humoriste Élie Semoun signe un film consacré au mythique personnage de bande-dessinée Ducobu. Résultat : un conte enchanteur et farcesque dans une cour d’école où l’on joue aux petits présidents.
Pour la seconde fois, l’humoriste Élie Semoun signe un film consacré au mythique personnage de bande-dessinée Ducobu. Résultat : un conte enchanteur et farcesque dans une cour d’école où l’on joue aux petits présidents.
Une nouvelle année scolaire démarre pour Ducobu ! À l’école Saint Potache, une élection exceptionnelle a lieu afin d’élire le président des élèves ; c’est le début d’une campagne électorale au cours de laquelle vont s’affronter Ducobu et sa rivale Léonie. Mais le célèbre cancre triche et remporte l’élection ; une occasion rêvée pour imposer ses règles aux adultes et prendre sa revanche sur Latouche (Élie Semoun).
Après L’Élève Ducobu (2011), Les Vacances de Ducobu (2012) et Ducobu 3 (2020), place à un quatrième volet des aventures du plus célèbre sale gosse de la bande-dessinée. On doit d’ailleurs ce retour en force à l’humoriste Élie Semoun, qui campe l’inoubliable professeur Latouche depuis le premier volet. Un rôle si amusant que son interprète a pris les rênes de la saga depuis 2020 ; pas étonnant face à un univers aussi riche de nostalgie et de gags en tous genres. Créé en 1992 par les Belges Godi et Zidrou, Ducobu a en effet bercé l’enfance de plusieurs générations d’écoliers, amusés par cette figure du « mauvais élève » en guerre contre la première de la classe. Un statut de cancre qui ne l’empêche pas de faire preuve d’une fabuleuse inventivité, ni même d’être élu président de l’école !
UN VOLET SPECTACULAIRE
Quelque temps après l’élection présidentielle française, le film d’Élie Semoun arrive à point nommé pour la tourner en dérision… et avec des enfants ! Le cinéaste s’en donne à cœur joie pour en détourner les codes et s’en moquer avec finesse, puis prend le parti de Ducobu : pour gagner, il faut tricher. Pour ce faire, notre héros a plus d’un tour dans son sac ; grâce à Monsieur Kitrish, qui apparaît sous les traits du fantastique Gérard Jugnot, il parvient à ses fins et transforme l’école en cour de récréation géante. Sans s’éloigner de l’esprit de la bande-dessinée, Élie Semoun parvient ainsi à écrire un récit original qui tient la route. Mieux : il va encore plus loin et propose un film de la démesure aux situations surréalistes. Un seul mot d’ordre : rire encore plus !
Visuel de couverture : Gabin Tomasino – Ducobu Président ! | Copyright Marc Bossaerts
13 juillet 2022