Don Juan

Ce qu’on retient de son énigmatique bande-annonce

UN DUO ENCHANTEUR

Ce sont Virginie Efira (nommée maîtresse de cérémonie du prochain Festival de Cannes) et Tahar Rahim (membre du Jury de la compétition du 74^e Festival de Cannes) qui se partagent l’affiche de ce drame romantique et musical signé Serge Bozon. On salue le choix du cinéaste de s’entourer de deux valeurs sûres du cinéma français actuel : l’une ayant brillé chez Paul Verhoeven avec Benedetta (2021) ; l’autre s’étant illustré avec brio à l’international dans Désigné Coupable (2020) de Kevin MacDonald. Leur rencontre à l’écran ne peut que produire des étincelles.

UNE RELECTURE DU PERSONNAGE MYTHIQUE

Chez Bozon, Don Juan n’a plus grand-chose à voir avec le personnage emblématique de Molière. Il n’est plus l’homme qui séduit toutes les femmes, mais celui qui n’a d’yeux que pour une seule, quitte à la reconnaître dans toutes celles qui croisent sa route… Coscénarisé avec Axelle Ropert (Petite Solange), Don Juan présage une relecture moderne et féministe de ce personnage si complexe.

UNE HISTOIRE D’AMOUR PAS COMME LES AUTRES

Don Juan, c’est aussi visiblement l’histoire d’une passion qui prend fin. Dès lors que la femme de ses rêves le quitte, celui-ci développe une obsession presque surnaturelle pour elle. Au vu de ces images, on imagine une sorte de boucle temporelle qui forcerait le personnage à revivre inlassablement l’échec de cette relation. Une question surgit alors : Don Juan réussira t-il à briser le charme et à reconquérir (ou pas) celle qu’il aime ? Réponse dès le 23 mai en salle !

^{Visuel de couverture : Tahar Rahim – Gibraltar | Copyright Mika Cotellon / SND / Virginie Efira – La chance de ma vie | Copyright Mars Distribution}