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Decision to leave
Les femmes fatales au cinéma
Mercredi sort en salle Decision to Leave, dernier cru du cinéaste coréen Park Chan-wook. Après l’intrigue retorse et sensuelle de Mademoiselle (2016), le réalisateur s’intéresse ici à la relation ambiguë qui se noue entre un inspecteur de police et la principale suspecte d’une affaire de meurtre. L’occasion de revenir sur cinq films qui célèbrent et mythifient la figure de la femme fatale au cinéma.
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Mercredi sort en salle Decision to Leave, dernier cru du cinéaste coréen Park Chan-wook. Après l’intrigue retorse et sensuelle de Mademoiselle (2016), le réalisateur s’intéresse ici à la relation ambiguë qui se noue entre un inspecteur de police et la principale suspecte d’une affaire de meurtre. L’occasion de revenir sur cinq films qui célèbrent et mythifient la figure de la femme fatale au cinéma.
Decision to leave - Les femmes fatales au cinéma
Dans Decision to Leave, le détective Hae-joon (Park Hae-il, impérial dans Memories of Murder de Bong Joon-ho) enquête sur la mort mystérieuse d’un homme au sommet d’une montagne. Malgré ses soupçons contre la femme du défunt (Tang Wei), Hae-joon développe très vite une irrépressible attirance pour elle…
Avant de découvrir les rouages de cette intrigante relation, retour sur cinq portraits de femmes fatales au cinéma :
LA DAME DE SHANGHAÏ (1947)
Si on aime à saluer les chefs d’œuvres que sont Citizen Kane, Macbeth ou Le Procès, il ne faut pas oublier que la carrière d’Orson Welles est jalonnée d’autres diamants plus ou moins « oubliés ». C’est le cas de ce thriller haletant porté par le cinéaste lui-même, dans lequel il s’éprend de l’incandescente Rita Hayworth, qui incarne la femme d’un riche avocat. Une histoire de meurtre et d’escroquerie qu’on ne s’imagine pas une seule seconde échafaudée par cette dernière… jusqu’à la séquence finale, faite d’impressionnants jeux de miroirs et d’impacts de balle ravageurs.
ALL ABOUT EVE (1950)
Auteur de quelques saisissants portraits féminins (L’Aventure de Mme Muir), Joseph L. Mankiewicz est également responsable d’un des plus mémorables portraits de femme fatale du cinéma. A travers les yeux de ses « rivales », le cinéaste nous dévoile l’ascension d’Ève (Anne Baxter), une aspirante comédienne prête à tout pour plonger dans la lumière. Un récit passionnant et cruel, où les vedettes du moment ne tardent jamais à être remplacées par d’autres…
BLUE VELVET (1986)
« She wore… blue velvet ». C’est sur les paroles de cette chanson que Jeffrey Beaumont (Kyle MacLachlan) et le public font la connaissance de la magnétique Dorothy Vallens (Isabella Rossellini). Habitué des intrigues à tiroirs, dont il se plaît à entretenir le mystère et semer le trouble, David Lynch fait de sa Dorothy un personnage fascinant, évoluant malgré elle dans un univers étrange. Son charme vénéneux – auquel Jeffrey succombera rapidement – laisse progressivement place à une déchirante fragilité, amplifiée par l’emprise qu’exerce sur elle le cruel et dangereux Frank Booth (Dennis Hooper) …
BASIC INSTINCT (1992)
Paul Verhoeven signe certainement le film le plus emblématique de sa carrière avec ce thriller érotique, qui fera de Sharon Stone la femme fatale par excellence. Elle y incarne Catherine Tramell, une riche romancière suspectée du meurtre de son amant. Nick Curran (Michael Douglas), l’inspecteur en charge de l’affaire, va très vite développer une attirance pour Catherine, avec qui il entamera une liaison passionnelle et torride. Une suite beaucoup moins mémorable, réalisée par Michael Caton-Jones, et toujours avec Sharon Stone dans le rôle-titre, verra le jour en 2006.
GONE GIRL (2014)
Nick Dunne (Ben Affleck) s’apprête à fêter son cinquième anniversaire de mariage avec Amy (Rosamund Pike), auparavant héroïne d’une saga littéraire pour enfants créée par ses parents. C’était sans compter la soudaine disparition de cette dernière, dont Nick devient rapidement le principal suspect. À mesure que la réputation de Nick s’effrite, le spectateur découvre cependant qu’Amy n’est pas vraiment la victime innocente qu’il imaginait… Un jeu de piste exaltant composé par David Fincher, qui prouve qu’il est toujours nécessaire de ne pas se fier aux apparences.
Visuel de couverture : Tang Wei, Park Hae-il – Decision To Leave | Copyright Bac Films
En salles le
29 juin 2022
29 juin 2022