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Ambulance
Le meilleur Michael Bay ?
Emmené par l’énigmatique Jake Gyllenhaal, Ambulance, nouvelle superproduction signée Michael Bay (Armageddon) signe le grand retour du réalisateur américain sur grand écran cinq ans après le dernier volet de Transformers. Pour l’occasion, rapide tour d’horizon de ses gros succès commerciaux sur les trente dernières années.
Emmené par l’énigmatique Jake Gyllenhaal, Ambulance, nouvelle superproduction signée Michael Bay (Armageddon) signe le grand retour du réalisateur américain sur grand écran cinq ans après le dernier volet de Transformers. Pour l’occasion, rapide tour d’horizon de ses gros succès commerciaux sur les trente dernières années.
Remake du film danois éponyme réalisé par Laurits Munch-Petersen en 2005, Ambulance a vu son destin passer par plusieurs mains avant d’atterrir chez Michael Bay fin 2020. Inspiré par des classiques du cinéma d’action tels que Die Hard de John McTiernan (1988), French Connection de William Friedkin (1971) et Un après-midi de chien de Sidney Lumet (1975), cette course-poursuite portée par Jake Gyllenhaal (Spider-Man : Far From Home) se déploie dans un Los Angeles réaliste, brutal et sombre.
On y suit Will Sharp, un homme sans histoires qui, dans un moment de détresse face aux soins médicaux dont a besoin sa femme, contacte un ami criminel. Celui-ci lui parle d’un braquage pouvant rapporter près de 32 millions de dollars. Rien ne se passe évidemment comme prévu et les deux amis tirent sur un officier du LAPD avant de s’enfuir au volant d’une ambulance. À son bord se trouvent une ambulancière et l’officier mourant sur lequel ils ont tiré. Une trame que Michael Bay ne lâche pas d’une semelle, fidèle à sa passion pour l’enchaînement de scènes d’action décapantes.
Avant Ambulance, une série de longs métrages sont venus construire le « mythe Michael Bay », tous servis par un casting d’exception :
BAD BOYS (1995)
Si Mike Lowrey (Will Smith) est un séducteur invétéré, héritier et policier par passion, son collègue et ami Marcus Burnett (Martin Lawrence) mène, lui, une vie rangée. La disparition de cent kilos d’héroïne, dérobés dans les locaux mêmes de la brigade des stups, va leur faire oublier leur conception fort différente du métier… Porté par Martin Lawrence et Will Smith, alors au sommet de leur gloire, Bad Boys immortalise leur savoureux duo et donne lieu à une suite en 2003, laquelle rencontre un succès plus vif encore aux États-Unis.
ROCK (1996)
Excédé par l’injustice de son gouvernement, le Général Hummel (Ed Harris) se rend maître de l’île d’Alcatraz et menace de lancer un gaz mortel sur San Francisco. Deux hommes sont chargés de le contrer : un expert en armes chimiques, Stanley Goodspeed (Nicolas Cage), et John Patrick Mason (Sean Connery), l’unique prisonnier à s’être évadé d’Alcatraz… Ils se rendent ensemble sur l’île afin de stopper les projets destructeurs du Général. Porté par un trio d’acteurs de légende, Rock totalise près de 2 millions d’entrées en France.
ARMAGEDDON (1998)
Un astéroïde se dirige vers la Terre à une vitesse inouïe. Harry S. Stamper (Bruce Willis), grand spécialiste du forage pétrolier, va, avec son équipe de têtes brulées, tenter de se poser sur l’astéroïde et placer une charge nucléaire en son cœur. Malgré des critiques négatives de la presse, Armageddon surfe sur le succès de Titanic et réalise un score remarquable en termes de recettes et de box-office en France, notamment grâce à sa distribution alléchante composée de Bruce Willis, Ben Affleck et Liv Tyler.
PEARL HARBOR (2001)
Brillants pilotes de l’armée de l’air américaine, Rafe (Ben Affleck) et Danny Walker (Josh Hartnett) se préparent aux hostilités liées à la Seconde Guerre mondiale. Rafe succombe bientôt au charme d’une infirmière (Kate Beckinsale) mais part combattre aux côtés des Britanniques et sa disparition ne tarde pas à être annoncée. Réunis par le chagrin, Evelyn et Danny se rapprochent, mais Rafe n’est pas mort… Les explications vont devoir attendre : près de 200 bombardiers japonais surgissent dans le ciel de Hawaï pour une attaque surprise. Véritable échec critique, Pearl Harbor a toutefois connu un immense succès au box-office français et mondial, confirmant la popularité de Ben Affleck et du jeune Josh Hartnett, découvert dans The Faculty et Virgin Suicides quelques années auparavant.
THE ISLAND (2005)
Lincoln Six-Echo (Ewan McGregor) et sa camarade Jordan Two-Delta (Scarlett Johansson) font partie des centaines de « Produits » d’une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d’échapper à cet univers stérile est d’être sélectionné pour un transfert sur « l’Île », dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique. Une oasis aux contours finalement peu paradisiaques… Malgré la présence au générique de deux acteurs à la carrière affirmée, The Island n’est pas le grand retour annoncé de Michael Bay et ne séduit pas complètement le public.
TRANSFORMERS (2007)
Une guerre sans merci oppose deux races de robots extraterrestres – les Autobots et les cruels Decepticons –, le tout pour une quête somme toute classique : la maîtrise de l’univers… Dans les premières années du 21ème siècle, le conflit s’étend à la Terre, et le jeune Sam Witwicky (Shia LaBeouf, dans le rôle qui va le révéler) – qui vivait jusqu’alors une existence d’adolescent très banale – devient, à son insu, l’ultime espoir de l’humanité. Enorme succès de l’été 2007, avec un classement à la 4e place du box-office mondial, Transformers donne ensuite naissance à quatre suites, dont la dernière est sortie en France en 2017, avec moins de retentissement cependant que le titre original.
Visuel de couverture : Yahya Abdul-Mateen II & Jake Gyllenhaal – Ambulance |Copyright 2021 Universal Studios. All Rights Reserved
23 mars 2022