One Piece : Red

Du manga au cinéma

Quinzième opus de la saga adaptée du manga d’Eiichirō Oda, le film de Goro Taniguchi suit les aventures de Luffy et de son équipage alors qu’ils assistent à un festival de musique réputé. Pour la première fois, le public va avoir l’occasion de découvrir sur scène Uta, la chanteuse la plus populaire du monde, qui n’est autre que la fille du redoutable pirate Shanks Le Roux…

Avant de découvrir ce qui s’annonce comme une nouvelle aventure épique, on vous propose de (re)découvrir parmi les meilleures adaptations de mangas au cinéma :

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO (1979)

Créé en 1967 par Kazuhiko Katō, le personnage de Lupin n’est nul autre que le petit-fils du gentleman cambrioleur Arsène Lupin. Désormais star de plusieurs séries et films à son effigie, c’est chez Hayao Miyazaki que le héros fait ses premiers pas au cinéma. Dans le premier film du réalisateur, Lupin découvre que les billets du butin qu’il vient de dérober à un casino sont tous faux… Il se met alors en tête de découvrir qui lui a joué un mauvais tour, et pourquoi pas, mettre la main sur un – vrai, cette fois – joli butin !

AKIRA (1988)

Japon, 2019. 31 ans après la Troisième Guerre mondiale, dans la mégalopole reconstruite de Néo-Tokyo, de jeunes motards désœuvrés et livrés à eux-mêmes organisent d’impressionnantes courses de motos à travers la ville. Quand deux d’entre eux, Kaneda et Testuo, manquent d’écraser un enfant, Tetsuo est emmené par l’armée dans un laboratoire top-secret. Devenu sujet de tests qui lui donnent des pouvoirs surnaturels, il découvre alors l’existence d’Akira, le garçon à l’origine de la destruction de Tokyo, 31 ans plus tôt… Katsuhiro Ōtomo est à l’origine de cette œuvre d’anticipation à la puissance visuelle redoutable, qui, plus de 30 ans après sa sortie, sonne terriblement d’actualité.

GHOST IN THE SHELL (1995)

Au cœur d’un Japon futuriste et hyper-technologique, la major Motoko Kusunagi, une femme cyborg ultraperfectionnée, est en proie à de sévères crises existentielles. Membre malgré elle d’une cyberpolice qui lutte intensivement contre le crime informatique, elle retrouve la trace d’un célèbre hacker se faisant appeler le « Puppet Master ». Motoko se met alors en tête d’infiltrer son « ghost » (comprenez, son âme), dans l’espoir de trouver les réponses à ses questions… Un chef d’œuvre du genre signé Mamoru Oshii, visionnaire dans sa façon d’aborder les questions d’identité et de transhumanisme, plus que jamais d’actualité aujourd’hui.

DRAGON BALL Z: BATTLE OF GODS (2013)

Avec plus d’une centaine de tomes publiés, une quinzaine de longs-métrages adaptés et un millier d’épisodes réalisés, One Piece surprend encore par sa longévité. Il n’est cependant pas le seul manga à bénéficier d’une telle postérité, notamment car la saga Dragon Ball peut se targuer d’avoir une vingtaine de films à son actif ! Dans cet opus – souvent considéré comme le meilleur – réalisé par Masahiro Hosoda, Son Goku et Vegeta doivent faire face à un nouvel ennemi redoutable : Beerus, le dieu de la destruction, capable de détruire n’importe quelle planète d’un simple claquement de doigts… C’est un défi de taille qui attend les Super Saiyan, qui auront, plus que jamais, besoin du pouvoir des Dragon Ball pour empêcher Beerus d’anéantir la Terre !

LE SOMMET DES DIEUX (2021)

Adapté de la saga en cinq tomes créée par Jirō Taniguchi, le film de Patrick Imbert suit le reporter japonais Fukamachi. En quête du scoop qui relancera sa carrière, celui-ci croit reconnaître l’alpiniste Habu Jôji, présumé disparu depuis des années, ainsi qu’un appareil photo qui pourrait radicalement changer le cours de l’histoire de l’alpinisme. Commence alors une enquête qui mènera le jeune reporter au cœur d’un voyage ultime vers le sommet des dieux… Une œuvre sensible, visuellement impressionnante, très justement récompensée du César du Meilleur Film d’Animation en février dernier.

^{Visuel de couverture : One Piece Film – Red | Copyright O/2022 OP}