MOURIR PEUT ATTENDRE

5 raisons qui font de ce James Bond un événement

Enfin ! Les adieux de Daniel Craig au célèbre espion auront lieu le 6 octobre. Au fil des bandes-annonces et des reports pour cause de crise sanitaire, l’attente n’a fait que grandir. La productrice historique des aventures de 007, Barbara Broccoli, n’hésite pas à parler de « l’un des meilleurs James Bond jamais réalisés. »

Tour de piste des raisons qui nous font espérer le meilleur et qui font d’ores et déjà de ce 25ème film un opus historique.

1. DEUX 007 POUR LE PRIX D’UN

C’est sans doute la nouveauté la plus fracassante de ce Mourir peut attendre : James Bond ne sera plus le seul agent matriculé 007. Il devra collaborer avec celle qui l’a remplacé durant sa retraite, Nomi, une jeune femme au caractère bien trempé.

Elle est interprétée par la talentueuse Lashana Lynch, remarquée dans Captain Marvel (2019).

2. UN SCÉNARIO NOVATEUR

L’autre révolution de ce volet s’appelle Phoebe Waller-Bridge. La créatrice inspirée des séries Fleabag (2016-2019) et Killing Eve (2018) a été recrutée sur le banc des scénaristes à la demande de Daniel Craig.

Grand admirateur du travail de la Londonienne, il lui aurait directement proposé d’ajouter son grain de folie au script du prochain James Bond, sans oublier de veiller à la profondeur d’écriture des personnages féminins. Elle a travaillé aux côtés des scénaristes habituels de la saga, Neal Purvis et Robert Wade.

3. UN NOUVEAU GRAND MÉCHANT

Pas simple de succéder à d’aussi illustres méchants que ceux incarnés par Mads Mikkelsen dans Casino Royale, Javier Bardem dans Skyfall ou encore Christoph Waltz dans Spectre. Cette fois, les créateurs ont trouvé leur bad guy en la personne de Rami Malek, oscarisé pour sa bluffante incarnation de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody (2018).

Dans Mourir peut attendre, il se glisse dans la peau du diabolique Safin et, à en croire ses collègues, il serait le plus effrayant vilain de l’histoire de la saga. Depuis, il a lui-même déclaré avoir été psychologiquement affecté par sa performance : Joker, sors de ce corps ?

4. DES DÉCORS SPECTACULAIRES

Fidèle à son coté aventurier et globe-trotter, James Bond voyage beaucoup dans Mourir peut attendre. On le retrouve plongé dans de somptueux paysages en Jamaïque, mais aussi en Norvège, en Italie ou en Écosse.

Sans oublier le travail du chef opérateur Linus Sandgren, collaborateur de Damien Chazelle sur La La Land(2016) et First Man (2018), qui semble avoir tiré le film vers des noirs très profonds. Un indice quant à la teneur plus sombre de cet opus ?

5. LES ADIEUX DE DANIEL CRAIG

On ne le répète pas assez : Mourir peut attendre doit être le dernier James Bond joué par Daniel Craig, qui prend (en principe) sa retraite après 15 années de bons et loyaux services. Le défi : dire adieu à l’acteur, tout en préservant la continuité de la saga. Lors de la fête de fin de tournage, Craig a déclaré avoir vécu l’une des plus belles expériences de sa vie dans le costume de l’espion.