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Jurassic World : Le monde d'après
5 monstres terrifiants au cinéma
Mercredi débarque en salle le dernier opus de la trilogie Jurassic World, suite directe de la première trilogie lancée en 1993 par le film de Steven Spielberg. L’occasion de revenir sur cinq monstres de cinéma qui, à l’image des dinosaures de Jurassic Park, ont marqué la mémoire du public.
Mercredi débarque en salle le dernier opus de la trilogie Jurassic World, suite directe de la première trilogie lancée en 1993 par le film de Steven Spielberg. L’occasion de revenir sur cinq monstres de cinéma qui, à l’image des dinosaures de Jurassic Park, ont marqué la mémoire du public.
Jurassic World : Le monde d'après - 5 monstres terrifiants au cinéma
Quatre ans après la destruction de l’île d’Isla Nublar à la suite d’une éruption volcanique meurtrière, les dinosaures font désormais partie de l’écosystème terrestre. Les ravages écologiques qu’ils créent poussent cependant les humains à remettre en question leur place dans le monde, tandis que des entreprises suspectes tentent de les remettre en captivité…
Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) et Owen Grady (Chris Pratt) reprennent du service pour ce troisième et dernier volet. Et sont cette fois-ci accompagnés de coéquipiers de taille : Ellie Sattler (Laura Dern) et Alan Grant (Sam Neill), les deux premiers scientifiques à avoir travaillé sur le projet du parc.
En attendant de découvrir la conclusion épique et nostalgique de la saga rugissante, on vous invite à (re)découvrir cinq créatures monstrueuses qui, à la manière des dinosaures de Jurassic Park, ont marqué l’histoire du cinéma :
L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR (1954)
Il a suffi d’une étrange main palmée sortant des profondeurs d’un lac pour créer la légende. Aujourd’hui considéré comme un classique de la science-fiction et un chef-d’œuvre de la série B, le film de Jack Arnold doit majoritairement son succès à la créature éponyme. Entre humain et poisson, ce monstre amphibie préhistorique – incarné par Ben Chapman sur la terre et le cascadeur Ricou Browning dans les profondeurs – s’avère diablement convaincant. Si désormais, le film émeut et amuse davantage qu’il n’effraie, il reste une source d’inspiration indéniable pour de nombreux cinéastes, dont Guillermo Del Toro, Tim Burton et Joe Dante.
POSSESSION (1981)
Incontournable pour les amateurs de cinéma d’horreur, le chef-d’œuvre du cinéaste polonais Andrzej Żuławski ne manquera pourtant pas d’en choquer plus d’un. La raison ? Cette monstrueuse créature à peine humaine, façonnée par les angoisses et les phobies d’Anna, le personnage incarné avec brio par Isabelle Adjani. Aux prises avec une relation de couple qui ne la satisfait plus, Anna s’enfuit de chez elle. Son mari (Sam Neill, décidément habitué aux films de monstres) fait engager un détective privé qui ne tardera pas à découvrir qu’elle cohabite désormais avec ladite créature. Un film torturé, qui par le prisme d’une créature effroyable, évoque en filigrane la rupture à l’œuvre dans la société allemande de l’époque.
THE THING (1982)
Pas question d’évoquer les monstres au cinéma sans citer le chef-d’œuvre de John Carpenter. Un film de référence du cinéma d’horreur et un huis-clos terrifiant, dans lequel le jeune et fringant Kurt Russell doit venir à bout d’une sorte de créature évolutive et polymorphe, qui a la particularité de pouvoir se cacher dans le corps humain… Cette « chose » est une menace d’autant plus terrifiante lorsqu’elle est reléguée en hors-champ, parce que tous les personnages sont susceptibles d’en être l’hôte. Quarante ans plus tard, l’horreur et le dégoût qu’elle suscite sont intacts… et le traumatisme également.
THE HOST (2006)
Le maître du thriller coréen a prouvé qu’il était capable de s’illustrer avec succès dans le genre du film de monstres. Bong Joon-ho n’est d’ailleurs pas loin de L’Étrange Créature du Lac Noir, car sa propre créature, à défaut d’un lac, se tapit dans les profondeurs d’un fleuve. Un monstre aux allures mythologiques – pas sans rappeler le Démogorgon de Stranger Things –, qui plonge la ville de Séoul dans l’effroi en enlevant la fille de Gang-du (le toujours génial Song Kang-ho), qui travaille dans un snack en bordure de fleuve. Aussi terrifiant soit-il, le monstre est surtout prétexte à une métaphore percutante des dégâts causés par l’ingérence américaine sur le sol coréen. Au bout du compte, le monstre n’est peut-être pas celui que l’on croit…
GODZILLA (2014)
« Tout vient à point à qui sait attendre ». Un adage qui correspond parfaitement au traitement réservé au monstre mythique – dont la première itération date tout de même de 1954 –, remis au goût du jour dans le film de Gareth Edwards. D’abord représenté comme une menace sourde, certes gigantesque, mais jamais filmée dans son intégralité, puis finalement révélée dans toute sa stature dès lors qu’il est considéré comme un allié de taille. Car les vrais héros de l’histoire n’auront jamais été les hommes (ici Bryan Cranston et Aaron Taylor-Johnson) mais bien Godzilla, qui protègera à lui seul la planète de la menace des MUTO.
Visuel de couverture : DeWanda Wise, Chris Pratt – Jurassic World: Le Monde d’après | Copyright 2021 Universal Studios and Storyteller Distribution LCC. All Rights Reserved.
En salles le
08 juin 2022
08 juin 2022