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Un Talent en or massif
Nicolas Cage en 5 rôles détonants
Dans Un Talent en or massif, en salles ce mercredi, Nicolas Cage campe Nick Cage, une version de lui-même pas si éloignée de la réalité… Pour l’occasion, retour sur cinq rôles marquants de la carrière éclectique et mouvementée de l’acteur aux mille et un visages.
Dans Un Talent en or massif, en salles ce mercredi, Nicolas Cage campe Nick Cage, une version de lui-même pas si éloignée de la réalité… Pour l’occasion, retour sur cinq rôles marquants de la carrière éclectique et mouvementée de l’acteur aux mille et un visages.
Que faire lorsqu’on s’appelle Nicolas Cage et que l’on a tourné à la fois pour les plus grands réalisateurs (David Lynch, Martin Scorsese, John Woo, Brian De Palma…) et dans les pires séries Z de l’Histoire ? C’est simple : il ne reste plus qu’à s’immortaliser à l’écran.
C’est le parti-pris d’Un Talent en or massif de Tom Gormican, dans lequel Nicolas Cage devient Nick Cage, un acteur endetté en attente du rôle qui relancera sa carrière… De la fiction à la réalité, il n’y a qu’un pas et Gormican et Cage semblent bien déterminés à le franchir !
En attendant de découvrir Nicolas Cage dans son propre rôle, on fait le point sur les cinq rôles les plus surprenants de sa carrière :
ARIZONA JUNIOR (1986)
Le second film des frères Coen (The Big Lebowski, Fargo) est aussi celui qui révèle au public la fibre comique de Nicolas Cage. Il y joue le rôle d’un petit malfrat qui, lors de son arrestation, tombe éperdument amoureux d’une policière nommée Edwina (Holly Hunter). Après un mariage en grande pompe, miné par l’incapacité à concevoir une progéniture, le couple a une idée folle : kidnapper l’un des quintuplés du riche industriel Nathan Arizona. Un rôle loufoque et haut en couleur pour Cage, dont on retient notamment une hilarante scène de course-poursuite, paquet de couches surdimensionné sous le bras et collant en nylon sur la tête.
SAILOR ET LULA (1990)
Le road-movie sensuel et décapant de David Lynch (lauréat de la Palme d’or en 1990) narre la passion tumultueuse et dévorante de deux amants incarnés par Laura Dern et Nicolas Cage. Passion vivement condamnée par la mère de Lula, qui les conduira tout droit dans la gueule du loup… Ici dans la peau de Sailor, Cage voue un culte sans bornes à sa veste en peau de serpent et clame à qui veut bien l’entendre qu’elle est le symbole de son individualité et de sa liberté. On se souvient avec nostalgie de son interprétation mi-touchante mi-grotesque de Love Me Tender d’Elvis Presley, affublé d’un drôle de faux-nez…
ADAPTATION (2002)
Avant de jouer son propre rôle, Nicolas Cage incarnait le scénariste Charlie Kaufman (Eternal Sunshine of the Spotless Mind) dans ce film réalisé par Spike Jonze (Her). Un rôle exigeant car double, puisque Nicolas Cage prête également ses traits à Donald, frère jumeau fictif du scénariste et son exact opposé. La dimension « méta » du film traite avec sensibilité et non sans humour des tracas du métier d’écrivain : peut-on réussir à vivre soi-même les histoires passionnantes que l’on écrit pour les autres ?
MANDY (2018)
Après une longue traversée du désert – néanmoins ponctuée de quelques rôles intéressants –, Cage revient en force grâce au second long-métrage de Panos Cosmatos, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Il y campe ici un homme détruit par le meurtre de sa femme (la fameuse Mandy éponyme), dont il entreprend de se venger avec violence et fracas. Au cœur de cette odyssée sanglante et psychédélique, Cage délivre une performance sincère et remarquée qui a énormément divisé le public. Si une partie considère qu’il s’auto-parodie outre mesure, l’autre estime qu’il tient ici le meilleur rôle de sa prolifique carrière.
PIG (2021)
Dans ce drame signé Michael Sarnoski (dont c’est le premier long-métrage), sélectionné au Festival de Deauville, l’acteur-caméléon interprète un ermite chasseur de truffes à qui on a volé sa précieuse truie truffière. Si le synopsis évoque un film dans la veine de la saga John Wick, il n’en est finalement rien : c’est un rôle à contre-emploi pour Cage, où il n’est pas tant question de vengeance mais plutôt d’une véritable quête spirituelle. Presque méconnaissable sous une barbe hirsute et des cheveux longs, l’acteur renoue avec la sensibilité dont il a fait preuve dans certains de ses plus grands rôles.
Visuel de couverture : Nicolas Cage – Un talent en or massif | Copyright Metropolitan FilmExport
20 avril 2022