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MY HERO ACADEMIA
Tout savoir sur l’anime événement
Lancé en 2014, le manga My Hero Academia est rapidement devenu incontournable au Japon, puis dans le monde. À l’occasion du troisième film adapté de son univers unique, retour sur trois raisons qui ont fait son succès.
Lancé en 2014, le manga My Hero Academia est rapidement devenu incontournable au Japon, puis dans le monde. À l’occasion du troisième film adapté de son univers unique, retour sur trois raisons qui ont fait son succès.
MY HERO ACADEMIA - Tout savoir sur l’anime événement - ILLIMITÉ
En 7 ans et 32 tomes, My Hero Academia, shônen (un manga qui cible les adolescents de genre masculin, Ndlr) créé par Kohei Horikoshi, 35 ans, a dépassé les 50 millions d’exemplaires vendus dans le monde. C’était sans compter son adaptation en série animée, lancée en 2016, et les trois longs métrages tirés de ces histoires. Le dernier en date, World Heroes’ Mission, bénéficie pour la première fois d’une sortie en France. Mais qu’est-ce qui peut bien rendre la saga si populaire ? Réponse en trois temps.
UN MANGA INSPIRÉ DES COMICS AMÉRICAINS
Si Kohei Horikoshi ne se détourne pas de la culture japonaise, il emprunte largement aux comics comme X-Men : dans My Hero Academia, le monde est divisé entre ceux qui, dès la naissance, possèdent un superpouvoir (baptisé « Alter ») et ceux qui n’en possèdent pas. Il existe ainsi une strate « supérieure » de l’humanité constituée de superhéros et de supervilains, lesquels doivent néanmoins apprendre à maîtriser leurs pouvoirs en intégrant une académie baptisée Yuei. L’esthétique de ce shônen se réapproprie, elle aussi, le dessin et les costumes issus de l’univers Marvel dans une démarche syncrétique.
UN ANTIDOTE À LA PRODUCTION ACTUELLE
Contrairement à la tendance dépressive du manga contemporain, qui pousse la noirceur à l’extrême, My Hero Academia propose un optimisme fédérateur et prouve que les personnages les plus passionnants ne sont pas toujours les plus sombres. En témoigne son héros, un adorable collégien nommé Izuku Midoriya qui, malgré son absence de superpouvoir, connaît le monde des Alters sur le bout des doigts et rêve d’intégrer Yuei. Lorsqu’il rencontre All Might, son idole, ce dernier lui offre l’opportunité d’acquérir un Alter et ainsi une possibilité d’entrer à l’académie.
UN SHÔNEN DÉTONANT
De la même façon, Kohei Horikoshi ne s’arrête pas aux limites parfois immatures du shônen et tient à conjuguer son divertissement explosif à un discours humaniste. Aux scènes d’action spectaculaires entre superhéros, il oppose la trivialité du quotidien et met un point d’honneur à la dimension réaliste de ses personnages, loin des caricatures – notamment féminines – qui subsistent dans un sous-genre adressé aux garçons. Cette authenticité renforce l’empathie ressentie à l’égard des (très nombreux) protagonistes de My Hero Academia et, in fine, intensifie l’émotion.
Dans World Heroes’ Mission, troisième opus sur grand écran, un affrontement se prépare entre les superhéros et une organisation baptisée Humarise, qui considère ces derniers comme des parasites. Les apprentis de l’académie sont appelés à la rescousse et doivent trouver une solution afin de sauver leur planète en péril… Pour découvrir la suite, rendez-vous en salles dès mercredi.
Sources : Le Figaro et Le Grand Pop / Visuels de couverture et illustration : My Hero Academia – World Heroes’ Mission | Copyright 2021 My Hero Academia The Movie Project / K. Horikoshi / Shueisha
En salles le
26 janvier 2022
26 janvier 2022