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Illusions perdues
Benjamin Voisin nous raconte le tournage

En quelques rôles marquants (La Dernière vie de Simon, Été 85), Benjamin Voisin, 24 ans et une irrésistible gueule d’amour, s’est rapidement taillé une réputation de jeune premier. Sa partition dans Illusions perdues, où il incarne le héros romantique de Balzac, le confirme. Rencontre avec un acteur de premier plan, d’ores et déjà promis à une fructueuse carrière.

Label Spectateurs UGC

En quelques rôles marquants (La Dernière vie de Simon, Été 85), Benjamin Voisin, 24 ans et une irrésistible gueule d’amour, s’est rapidement taillé une réputation de jeune premier. Sa partition dans Illusions perdues, où il incarne le héros romantique de Balzac, le confirme. Rencontre avec un acteur de premier plan, d’ores et déjà promis à une fructueuse carrière.

Illusions perdues - Benjamin Voisin nous raconte le tournage - ILLIMITÉ

Illusions perdues est un projet pharaonique. Cette dimension était-elle effrayante ou excitante à vos yeux ?

S’il y a une chose que je ne veux pas changer, c’est bien le fait de ne pas avoir peur. Un cœur qui bat plus vite, j’adore ça (rires). À chaque fois, je vois le risque mais j’aime m’y plonger corps et âme. J’aime essayer d’être à la hauteur, supporter des responsabilités… Quand Xavier [Giannoli] me dit qu’il a attendu 25 ans pour réaliser ce film et qu’il me confie le rôle, ça ne peut être qu’excitant ! Je crois qu’à aucun moment je n’ai eu peur, sauf peut-être en attendant la sortie du film.

Comment êtes-vous entré dans la peau de Lucien de Rubempré ?

Quand je suis arrivé sur le plateau d’Illusions perdues, j’avais terminé le tournage d’Été 85 de François Ozon depuis seulement six jours ! J’étais sur la braise, j’avais envie de continuer. Pour préparer le rôle, j’ai évidemment lu le livre original de Balzac mais je me suis surtout attardé sur le scénario car, après tout, c’est autant une œuvre de Balzac que de Xavier Giannoli. Je suis souvent allé au Petit Palais, où se tenait une exposition autour du romantisme dans les années 1830. Pour moi, c’était idéal. Je restais collé devant les peintures, j’essayais de remarquer des mimiques, des gestes qu’on a perdus depuis et qui pourraient m’être utiles sur le plateau.

« Avec chaque comédien, j’ai développé une vraie complicité »

L’ascension fulgurante du héros pourrait être celle d’un jeune comédien. La vôtre, par exemple ?

En fait, je me suis énormément basé sur les histoires de ceux et celles que j’ai rencontrés au cours Florent ! Quand j’y étais, j’ai croisé tellement de gens venus de partout en France pour conquérir la capitale, avec des rêves de gloire plein la tête… Certains ne savaient même pas comment ils paieraient leur loyer. C’est un peu l’histoire de Lucien… On peut lui trouver une ressemblance avec moi, mais je pense être moins naïf, je comprends les codes plus vite que lui. Je préfère me faire confiance avant d’accorder la mienne aux autres, en tout cas c’est ce que j’ai fait à mes débuts.

Mais c’est vrai que le casting fonctionne en miroir des comédiens. Cécile de France est cette femme retirée qui ne veut surtout pas assimiler les codes, mais qui joue le jeu ; Xavier Dolan est celui qui, au contraire, a parfaitement assimilé les codes et qui en joue ; Gérard Depardieu, le plus grand acteur français, est un grand éditeur parisien qui préfère parler de nourriture plutôt que de littérature, etc. (rires).

Quelle était l’ambiance générale sur le tournage ?

Paradisiaque ! J’ai eu accès à des châteaux sublimes, que je n’avais jamais eu l’occasion de visiter ; c’était un vrai cadeau. J’ai porté des fringues créées par Pierre-Jean Larroque, que je considère comme un maître costumier. Puis j’ai eu le temps et la place de faire évoluer mon personnage, le tournage ayant duré environ 60-70 jours. J’étais au meilleur endroit pour cultiver mon travail. Sans parler du fait que je voyais défiler tous ces grands acteurs jour après jour : lundi avec Vincent Lacoste, mardi avec Jeanne Balibar, mercredi avec Cécile de France, etc. Avec chacun, j’ai développé une vraie complicité. J’espère qu’on le ressent dans le film.

« Je vois le cinéma comme un travail collectif »

Le rôle de Lucien est d’une richesse folle. Émotionnellement, comment avez-vous géré une telle exigence sur place ?

J’ai fait mon premier tournage aux côtés de Gérard Depardieu [sur Bonne Pomme de Florence Quentin] et je me souviens qu’il disait toujours que le cinéma est plus facile que le théâtre. Je ne crois pas car, au théâtre, l’agencement du plateau change très peu. C’est tous les soirs la même chose. Tandis qu’au cinéma il faut évidemment savoir jouer, mais il faut surtout comprendre la technique. C’est ce que j’ai senti chez Gérard : sa capacité à comprendre la caméra, la lumière, le son… Du coup, je m’intéresse à chaque département sur un plateau. Quand j’attends avant de tourner, je suis souvent fourré avec les différents techniciens et j’essaye de comprendre ce qu’ils font. Prenons la lumière, par exemple : c’est fondamental parce qu’un décalage de quelques centimètres te donnera une expressivité très différente. Je vois le cinéma comme un travail collectif, c’est du donnant-donnant.

Dans le film, vous êtes largement érotisé, davantage que les personnages féminins…

Je me souviens qu’un plan du film, où je suis allongé de dos sur un lit, faisait beaucoup penser Xavier au plan sur les fesses de Brigitte Bardot dans Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963). Il avait cette volonté d’érotisation dès le départ. Il y a chez Lucien de Rubempré une nature très féminine, c’est évident, et j’ai voulu la conserver. Dans le scénario, une femme se demande d’ailleurs s’il aime les filles ou les garçons. Et puis Xavier m’a filmé de manière très sensuelle, c’est vrai. Il m’a dit que c’était tellement ringard, aujourd’hui, de filmer les femmes de cette façon. On l’a déjà fait des centaines de fois (rires) ! C’est ce que j’ai adoré dans sa proposition. J’aime quand il y a des contrastes et, si je devais réaliser un jour, je filmerais les femmes dans leur force et les hommes dans leur fragilité.

« J’étais au meilleur endroit pour cultiver mon travail »

Quel plus beau souvenir gardez-vous du tournage ?

Sans hésiter, je pense aux moments passés en compagnie de Jean-François Stévenin avant sa disparition. Il a été un allié précieux. Il était déjà malade pendant le tournage, mais on a bu et rit ensemble tous les soirs ! Il me racontait ses anecdotes les plus folles. Ce que j’ai trouvé très beau chez lui, c’est qu’il restait sur le plateau après avoir fini sa journée, rien que pour voir les prises que j’effectuais avec les autres comédiens. Il était très curieux de ce que je faisais. Il ne s’agissait pas seulement de me donner la réplique à la caméra. Et puis, compte tenu de sa disparition, je suis très ému par cette scène où tout le monde lui jette des roses. C’est un bel hommage.

Photos © Roger Arpajou / 2021 CURIOSA FILMS – GAUMONT – FRANCE 3 CINEMA – GABRIEL INC. – UMEDIA

Illusions perdues
En salles le
20 octobre 2021