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LITTLE MISS SUNSHINE
UGC Culte
Un conte de fées ! Celui dont rêve l’héroïne de Little Miss Sunshine, petite fille boulotte et binoclarde de 7 ans, et celui qu’ont vécu les artisans de ce « petit » film indépendant devenu culte. À retrouver en salles les jeudi 21 et 28 octobre, ainsi que le jeudi 4 novembre.
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Un conte de fées ! Celui dont rêve l’héroïne de Little Miss Sunshine, petite fille boulotte et binoclarde de 7 ans, et celui qu’ont vécu les artisans de ce « petit » film indépendant devenu culte. À retrouver en salles les jeudi 21 et 28 octobre, ainsi que le jeudi 4 novembre.
LITTLE MISS SUNSHINE - UGC Culte - ILLIMITÉ
Classique du road movie, avec sa traversée des États-Unis à bord d’un vieux minibus Volkswagen, le film suit une famille pour le moins singulière… Au centre de l’intrigue se trouve une petite fille qui souhaite participer à un concours de Miss, accompagnée d’un père qui peine à vendre sa méthode pour être un « winner », une mère qui fait tout son possible pour tenir sa famille à bout de bras, un oncle spécialiste de Proust et suicidaire, un demi-frère passionné par Nietzsche et qui a fait vœu de silence, et un grand-père héroïnomane et lubrique. Entre disputes, embûches et rebondissements, fous rires et émotions, dialogues mordants et situations cocasses, une exploration à la fois subtile et décalée des rapports familiaux, et, chemin faisant, une joyeuse mise en pièces de l’illusion du rêve américain.
De talentueux débutants aux commandes
C’est un scénariste débutant, Michael Arndt, qui a imaginé cette histoire improbable et cette bande d’excentriques et de losers. Après de premiers pas au cinéma comme assistant personnel de l’acteur Matthew Broderick, il se consacre à l’écriture de Little Miss Sunshine, un scénario que portent ensuite à l’écran les Américains Jonathan Dayton et Valerie Faris, dont c’est le premier film. C’est avec une audace toute iconoclaste et un sens comique très efficace qu’ils parviennent à détourner les conventions et les stéréotypes de la comédie familiale américaine, et à lui donner vérité, fantaisie, poésie et émotion. Au final, Little Miss Sunshine met plus de cinq ans à voir le jour à cause de difficultés financières. Il finit sa course en 2007 après avoir récolté plus de 100 millions de dollars et une brassée de récompenses dans le monde entier, dont deux Oscars (meilleur scénario original pour Michael Arndt et meilleur acteur dans un second rôle pour Alan Arkin), le César du Meilleur film étranger et le Grand Prix du Festival de Deauville.
Il faut dire que le casting est particulièrement remarquable : Abigail Breslin (alors âgée de 10 ans, mais qui a commencé sa carrière cinq ans plus tôt dans Signes, avec Mel Gibson), Alan Arkin, Greg Kinnear, Toni Collette, Steve Carell (quasi inconnu au moment du casting mais qui, à la sortie du film, a explosé grâce à 40 ans, toujours puceau) et Paul Dano qui, lui aussi, a débuté enfant (il sera, six ans plus tard, le héros du deuxième film du tandem Jonathan Dayton-Valerie Faris, Elle s’appelle Ruby). Échappant à la caricature, ils sont pour beaucoup dans la réussite du film et dans le plaisir qu’on y prend, tant leur jubilation à donner chair à ces personnages est évidente et contagieuse. Little Miss Sunshine fait partie de ces films qui, certes, n’entrent pas dans la liste des chefs-d’œuvre incontournables de l’histoire du cinéma mais qui soulèvent l’enthousiasme et deviennent culte parce qu’ils touchent au cœur, parce qu’ils sonnent juste. Et parce que l’humanité qui s’en dégage les rend indispensables.
En salles le
06 septembre 2006
06 septembre 2006